Banda Follet

Edition 2007

Retrouvez les annonces RMB ainsi que RJFM, diffusées sur la Banda Follet, nous vous laissons en profiter…

Sur RMB

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Sur RJFM

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Samedi 10 Mars 2007, au matin…

Il est arrivé cet instant, tant attendu. Cette Saint-Cochon, que dis-je ! Cette Grande Saint-Cochon.

Tous les bandeurs sont aux aguets. Après deux jours de préparation sur le plan physique, et trois cent soixante quatre sur le plan mental, ils sont tous frais et dispos, à l’affût du premier visiteur.

Du miel, du fromage, de la viande de porc à l’étalage, du boudin, du pain à l’ancienne, de la bière artisanale… Quoi encore ? Ah oui, du vin, et un alambic lancé à plein régime.

Tout est là, il y en aura pour tout le monde (du moins on l’espère), et les quelques aventuriers matinaux, venus en prémices d’une foule aussi attendue que bienvenue, partent à l’assaut des plus belles pièces ; en prenant le temps de petit déjeuner, car un samedi à Mazirat, c’est sacré.

Chasser le meilleur des produits régionaux, d’accord, mais les personnes attachées à l’esprit de la fête peuvent également se rendre à l’intérieur, où sont exposées différentes pièces, de collections pour certaines (engins miniatures, matériel ancien…), plutôt artistiques pour d’autres (tableaux, livres, sculptures…).

Les vapeurs colorées des œufs au lard aiguayent déjà cette première matinée, et l’aurore laisse alors sa place au cochon, qui se joint à la fête comme un premier soleil. Tout le monde et prêt, au son du Rallye de Landier, à profiter d’une véritable démonstration de découpe du cochon.
Rappelons au passage que ce dernier (128 kg) est un des rares animaux pouvant satisfaire la faim de tous, compte tenu du fait de son intégrale comestibilité.

Cet atelier somme toute assez technique est rapidement secondé par un acolyte plus festif, puisque venus tout droit de Cournon, nos collègues et copains de la Banda de l’A.S.M.Clermont-Auvergne mettent alors le feu pour la première fois.


Samedi 10 Mars 2007, au repas …

Il est l’heure de l’apéritif ou presque, et l’animation ne prendra pas le risque de perdre de son souffle, car nos amis allemands des Sapeurs Pompiers de Liesborn sont alors disposés à rallumer la mèche de la fête aussi souvent que cela sera nécessaire.

Deux prestations musicales aux styles bien différents sont alors enchaînées voire même entremêlés, lorsqu’un « Oh when the Saints » bien connu des deux parties se profilait.

C’est alors que la Banda Follet se réjouissait de cette ambiance, bien propre à une véritable Grande Saint-Cochon, et que les convives prirent le chemin du chapiteau afin de déguster le premier Grand repas des Cochonnailles de cette édition 2007.

Ainsi et tout en se restaurant, chacun pu profiter de la prestation toujours aussi efficace de notre Pierrette préférée, en attendant que nos amis allemands prirent le relais, épaulés de la Banda Follet ; histoire de clôturer massivement ce rassemblement gustatif.

Puis l’activité favorisant l’entretien musculaire des mâchoires est aussitôt supplée par celle qui s’attaque aux zygomatiques. En effet, Patrick BOIS, vice champion de France du cri du cochon, se présenta en guise de digestif à une foule amusée voire hilare à l’écoute de ses démonstrations vocales travaillées, et élaborées depuis son village de Landser dans le Haut-Rhin.

Accompagné de sa femme, et accueillit sur le podium par notre animateur de choc j’ai nommé Jeannot, ce très sympathique moustachu se réjouissait alors de faire l’inventaire des différents types de cris du cochon, adaptés à différentes situations.


Samedi 10 Mars 2007, l’après-midi…

Cependant, la démonstration touchait à sa fin aux alentours de 17h, lorsque quatre individus lambda décidèrent de rentrer en compétition les uns contre les autres afin de devenir LE plus grand mangeur de boudin.

Ce qui apparaîtrait comme un titre nécessitant un grand gaspillage de nourriture est au contraire, pour cette Deuxième Grande Saint-Cochon, adapté à la sauce maziratoise.
Pas question de mettre des morceaux de viande partout.
Chaque candidat voit ses mains attachées derrière le dos, et doit faire l’effort de se lever s’il veut amputer une longueur des 70 centimètres de boudins qui lui sont présentés à l’origine.

la suite d’une lutte à distance acharnée, c’est Eric qui parvint le premier à disposer de la totalité de sa pièce, et qui remporta donc son tout premier titre du plus grand mangeur de boudin, à Mazirat.

Il est déjà 17h30, et ils sont prêts. Non pas un, ni deux, mais bien huit petits cochons.
Cela fait maintenant trois semaines qu’ils s’entraînent à raison de deux fois par jour à parcourir au plus vite le circuit les menant à la mangeoire, et leur prestation ne manqua pas d’amuser leurs plus fervents supporters

Une fois rassasiés, nos huit petits amis redirigèrent leur groin du côté de l’enclos soigneusement aménagé par leur Coach Belu, et ce sont nos amis allemands de la Liesborner Feuerwehrkapelle qui se chargèrent, jusqu’au repas du soir, de maintenir l’attention d’un public visiblement comblé.

Des plateaux repas sont alors proposés à ceux qui le désirent.

Puis, petit à petit, discrètement mais sûrement, les Flying Tractors prirent le pouvoir de cette folle soirée du samedi, prolongée jusqu’au petit matin au son d’un rock agricole résonant jusqu’au plus profond des Combrailles.


Dimanche 11 Mars 2007, au matin…

La fête du samedi à peine achevée, il est temps pour la Banda de faire ce à quoi elle avait échappé l’année passée, à savoir la (re)mise en place du dimanche.

Tandis qu’à 9h15 précises les cloches de la cathédrale de Mazirat (ou plutôt l’église gardons les bonnes mesures), se chargeaient à l’unissons d’appeler le monde à débuter la fête par une messe musicale, animée par les sapeurs pompiers de Liesborn, les bandeurs s’étaient d’ores et déjà mobilisés pour assurer la seconde partie de la manifestation.

Du côté du restaurant Desseauves, l’alambic est déjà lancé, les boudins cuits et les saucissons chauffés.
Les Soliles (prononcer Solilesse) se mettent en place, prêts à réveiller l’orgue de barbarie pour l’apéritif.

Les deux joyeux lurons de cette formation conduisent ensuite la foule à l’intérieur du chapiteau où Henri Puc les attend de pied ferme.

C’est muni d’un accordéon que ce dernier rythme le repas de midi, accompagné au chant de notre Jeannot national.

Le spectacle est par la suite pris en charge par les Grelettes d’Arpheuilles-Saint-Priest qui présentèrent aux convives leur nouveau programme de danse contemporaine.


Dimanche 11 Mars 2007, l’après-midi…

C’est à cet instant précis que les plus avisés commencèrent à sentir la fin de cette Deuxième Grande Saint-Cochon ; mais ce fût sans compter sur la déraison du Coach Belu, qui tenu à rendre un ultime hommage à ses huit petits protégés.

Les athlètes porcins se disputèrent une course à la mangeoire complètement folle, agrémentée des commentaires sportifs du duo Simons-Biche, après qu’un grand final musical fut déployé.

Votre Banda Follet s’est faite un grand plaisir de vous interpréter ses meilleurs morceaux, aux côtés de nos grands amis venus tout droit d’Allemagne à la suite d’un périple de 1200 kilomètres, pour une grande fête qu’ils ne seront pas prêt d’oublier, et nous non plus…

Cela parait très banal, mais malgré toute notre bonne volonté , nous ne sommes pas en mesure aujourd’hui d’inventer une formule plus explicite, qu’un simple grand merci.

A bientôt sur la route de la musique, qui continue d’adoucir les mœurs.